Les sections 1 à 3 reprennent beaucoup d'éléments de la Doctrine d'emploi du Ka-50.
Sommaire :
0. Un peu d'histoire.
1. Tactiques et termes techniques
2. Choix de la tactique
3. Appréhender l'attaque d'une ligne de front
4. Appréhender l'attaque d'un bastion
5. Doctrine d'emploi du canon
6. Doctrine d'emploi des Hellfire
7. Doctrine d'emploi des roquettes
8. Buddy Lasing
Chaque module sera dans un spoiler ce qui évitera d'avoir trop de lignes à l'écran.
Chapitre 0 : Un peu d'histoire.
Spoiler
La United States Army a demandé dès 1972 un hélicoptère de combat.
En effet, le AH-1 Cobra, utilisé pendant la guerre du Vietnam, ne pouvait opérer de nuit ou par tout temps.
La US Army souhaitait donc un hélicoptère avec des capacités antichar accrues, et déployable rapidement, notamment en Europe si la guerre froide venait à s'échauffer.
Deux projets furent sélectionnés : l'un par Bell Helicopter Textron, et l'autre par Hugues Helicoper (racheté par MacDonnell Douglas, puis Boeing).
Le projet de Hugues remporta l'appel d'offre, les premiers AH-64A furent livrés en 1983.
L'Apache AH-64 a été conçu dès l'origine comme un hélicoptère conçu pour continuer à évoluer au milieu d'un champ de bataille après avoir pris un coup au but.
L'habitacle et le moyeu du rotor principal sont capables de résister à plusieurs impact d'obus de 23mm. L'hélicoptère possède 1,1 tonne de blindage.
Le pare-brise peut supporter des impacts de 12,7mm, et l'intérieur du cockpit est tapissé de Kevlar pour éviter la propagation des éclats en cas de perforation. Les sièges et l'écran séparant le pilote du co-pilotes sont égalements blindés.
Certains composant sont égalements surdimmensionnés afin d'assurer leur fonctionnement dans le cas où ils seraient endommagés (exemple, le moyeu du rotor principal a un diamètre de 18 cm au lieu de 8).
Les turbines sont volontairement placées en dehors du fuselage afin d'être le plus espacées possible, et l'appareil est capable de voler sur un seul moteur.
Enfin, toute la cellule est conçue pour résister à un crash.
Lors de sa conception, l'hélicoptère a été développé pour pouvoir profiter d'évolutions, ainsi, plusieurs centaines d'AH-64A ont été convertis au standart AH-64D block II (celui que nous avons dans DCS).
En effet, le AH-1 Cobra, utilisé pendant la guerre du Vietnam, ne pouvait opérer de nuit ou par tout temps.
La US Army souhaitait donc un hélicoptère avec des capacités antichar accrues, et déployable rapidement, notamment en Europe si la guerre froide venait à s'échauffer.
Deux projets furent sélectionnés : l'un par Bell Helicopter Textron, et l'autre par Hugues Helicoper (racheté par MacDonnell Douglas, puis Boeing).
Le projet de Hugues remporta l'appel d'offre, les premiers AH-64A furent livrés en 1983.
L'Apache AH-64 a été conçu dès l'origine comme un hélicoptère conçu pour continuer à évoluer au milieu d'un champ de bataille après avoir pris un coup au but.
L'habitacle et le moyeu du rotor principal sont capables de résister à plusieurs impact d'obus de 23mm. L'hélicoptère possède 1,1 tonne de blindage.
Le pare-brise peut supporter des impacts de 12,7mm, et l'intérieur du cockpit est tapissé de Kevlar pour éviter la propagation des éclats en cas de perforation. Les sièges et l'écran séparant le pilote du co-pilotes sont égalements blindés.
Certains composant sont égalements surdimmensionnés afin d'assurer leur fonctionnement dans le cas où ils seraient endommagés (exemple, le moyeu du rotor principal a un diamètre de 18 cm au lieu de 8).
Les turbines sont volontairement placées en dehors du fuselage afin d'être le plus espacées possible, et l'appareil est capable de voler sur un seul moteur.
Enfin, toute la cellule est conçue pour résister à un crash.
Lors de sa conception, l'hélicoptère a été développé pour pouvoir profiter d'évolutions, ainsi, plusieurs centaines d'AH-64A ont été convertis au standart AH-64D block II (celui que nous avons dans DCS).
Spoiler
A. Les altitudes de vol.
1. Nap Of the Earth ou NOE.
Le vol se fait sous les obstables (sous les lignes hautes tensions, sous la cîmes des arbres, etc...).
L'objectif est de se rendre indétectable, et de se protéger contre les projectiles (missiles, obus, balles).
2. Contour Flight.
Le vol suit l'aspect général du terrain, tout en restant au dessus des obstacles (25 à 80 pieds au dessus / 8 à 25 mètres au dessus).
L'objectif est de permettre de maintenir une vitesse relativement élevée, tout en restant discret au maximum.
3. Low Level Flight.
Attention au nom, il s'agit de l'altitude de vol la plus élevée. Le vol ne suit pas forcément le terrain, et la vitesse est la plus élevée.
L'objectif est de permettre aux éléments de se déplacer rapidement.
B. Les formations.
Les formations habituelles peuvent s'appliquer, mais deux sont particulièrement indiquées : l'échellon (gauche ou droit) et la ligne de front.
L'espacement des formations s'entend en diamètre de rotor, et non en mètre :
* Tight (Serrée) = 2 diamètres entre les appareils
* Close (Proche) = 3 à 5 diamètres
* Loose (Relâchée) = 6 à 10 diamètres
* Extended (Etendue) = + 10 diamètres
Le leader peut aussi annoncer une formation "free" (exemple : Echellon free). Dans ce cas, les ailliers sont libres de manoeuvrer autour du leader, sans jamais passer devant, en fonction du terrain.
C. La projection (transition).
1. Le travelling.
* A utiliser en zone sûre, dans laquelle aucune menace n'est possible.
* Méthode la plus rapide pour se déplacer du point A au point B.
* Les éléments volent tous à la même vitesse.
2. Le travelling overwatch.
* A utiliser dans une zone à risque, dans laquelle on s'attend à une faible probabilité de menaces.
* Méthode relativement rapide, dans une situation où la vitesse reste primordiale.
* Chaque élément doit surveiller l'appareil devant lui, avec une vision à 360° (autrement dit, ne plongez pas la tête dans vos instruments, regardez dehors).
* Les aéronefs sont libres d'adapter leur vitesse pour une surveillance optimale (2 surveille 1 ; 3 surveille 2 ; etc...)
3. Le bounding overwatch.
* A utiliser dans une zone hostile, où le risque de menace est élevé ou certains.
* Méthode lente, dans laquelle le dispositif procède à un déplacement "en tiroir" (l'un bouge, les autres surveillent).
* L'aéronef (les aéronefs) en surveillance doivent impérativement regarder dehors, la recherche de contact avec l'avionique ne doit pas se faire pendant cette phase, sous peine de rater un départ missile fatal pour l'aéronef en mouvement.
* En cas de feu (missile, obus, balle) :
- prévenir l'élément en mouvement
- MAINTENIR la surveillance, ne pas chercher l'auteur du départ de feu
- Visualiser un point de repère qui permettra de chercher la menace lorsque l'élément en déplacement est en sécurité.
4. Le area cleaning.
* A utiliser lorsqu'un appareil doit s'approcher pour vérifier la destruction de la menace.
* Cette technique n'est donc pas systématique, si la confirmation peut s'obtenir en restant à distance.
* Similaire au bounding overwatch : un élément avance, les autres surveillent.
* L'élément avançant ne doit pas avancer droit vers l'ennemi. Préférez si possible vous approcher en cercle, en gardant la zone ennemi sur les 10h00 / 02h00 de l'appareil. A défaut de progresser en cercle, avancer vers la zone en "zig zag", en faisant des virages à 90°.
* L'élément avançant doit avoir conscience de l'emplacement des éléments le surveillant : il ne doit pas sortir du champ de vision de ses éléments.
* Possibilité, en fonction de la taille du dispositif, d'avoir deux éléments en déplacement, et sur des axes différents.
D. Les types d'attaque.
1. L'attaque en stationnaire
Méthode principale d'attaque dans les conflits sur lesquels s'opposent des armées modernes.
Les hélicoptères sont placés en utilisant la technique du "bounding overwatch", en prenant des visuels sous différents angles, tout en maintenant la surveillance sur les appareils du dispositif.
Avantages :
* Permet de rester discret
* Permet de tirer et de se mettre à couvert rapidement
* Cette tactique assure le meilleur taux de survie
Inconvénients :
* Ne permet pas toujours d'employer l'armement à portée maximale, sauf tire en LOAL.
* L'appareil est très peu manoeuvrant
2. L'attaque en pallier
Méthode utilisée lorsque la menace anti-aérienne est faible ou inexistante.
Cette méthode doit aussi être appliquée lorsque la menace a été réduite, et que l'un des éléments du dispositif approche de la zone hostile (cf section C. point 4. Area cleaning)
Les hélicoptères se mettent soit en ligne de front, soit en colonne, à une altitude "élevée" (pour un hélicoptère en tout cas).
Avantages :
* Permet de tirer aux portées maximales car la visibilité est élevée
* Permet de garder de la vitesse et de l'altitude pour manoeuvrer
* Permet d'employer l'ensemble des armes (canon, roquettes, missiles, bombes, containers à sous munitions)
Inconvénients :
* Risque élevé de détection
* Danger en cas de SAM longue portée, pour lesquels les départs ne seraient pas visibles des éléments en surveillance
3. L'attaque en piqué
Méthode utilisée pour traiter des cibles ponctuelles. Applicable pour "finir le travail" quand les menaces principales ont été éliminées.
Souvent, les hélicoptères se mettent en colonne, et passent tour à tour sur les cibles restant à traiter.
Avantages :
* Permet de tirer aux portées maximales car la visibilité est élevée
* Après la passe, permet d'évacuer la zone avec une vitesse élevée et une altitude basse
* Permet d'employer l'ensemble des armes, bien que sur la phase de piqué, le canon et les roquettes sont prioritaires.
Inconvénients :
* Risque élevé de détection
* Danger en cas de SAM longue portée, pour lesquels les départs ne seraient pas visibles des éléments en surveillance
* Risque de survitesse, et donc d'accident, si le pilote ne fait pas attention.
4. L'attaque en "pop-up"
Méthode qui permet une approche haute vitesse à basse altitude, puis de monter le temps d'un tir, et de repartir, en haute vitesse à basse altitude.
Avantages :
* Permet d'arriver de façon discrète
* Permet de tirer aux portées maximales car la visibilité devient élevée suite au "pop-up"
* Permet de garder sa vitesse, donc sa manoeuvrabilité
Inconvénients :
* Appareils exposé pendant la prise d'altitude du "pop-up"
* Si le pilote calcule mal son point de "pop-up", risque de survoler les lignes ennemies, à cause de la vitesse
* L'acquisition de la cible doit être rapide. A défaut, le temps d'exposition sera prolongé, au risque de se faire détruire par un SAM longue portée.
1. Nap Of the Earth ou NOE.
Le vol se fait sous les obstables (sous les lignes hautes tensions, sous la cîmes des arbres, etc...).
L'objectif est de se rendre indétectable, et de se protéger contre les projectiles (missiles, obus, balles).
2. Contour Flight.
Le vol suit l'aspect général du terrain, tout en restant au dessus des obstacles (25 à 80 pieds au dessus / 8 à 25 mètres au dessus).
L'objectif est de permettre de maintenir une vitesse relativement élevée, tout en restant discret au maximum.
3. Low Level Flight.
Attention au nom, il s'agit de l'altitude de vol la plus élevée. Le vol ne suit pas forcément le terrain, et la vitesse est la plus élevée.
L'objectif est de permettre aux éléments de se déplacer rapidement.
B. Les formations.
Les formations habituelles peuvent s'appliquer, mais deux sont particulièrement indiquées : l'échellon (gauche ou droit) et la ligne de front.
L'espacement des formations s'entend en diamètre de rotor, et non en mètre :
* Tight (Serrée) = 2 diamètres entre les appareils
* Close (Proche) = 3 à 5 diamètres
* Loose (Relâchée) = 6 à 10 diamètres
* Extended (Etendue) = + 10 diamètres
Le leader peut aussi annoncer une formation "free" (exemple : Echellon free). Dans ce cas, les ailliers sont libres de manoeuvrer autour du leader, sans jamais passer devant, en fonction du terrain.
C. La projection (transition).
1. Le travelling.
* A utiliser en zone sûre, dans laquelle aucune menace n'est possible.
* Méthode la plus rapide pour se déplacer du point A au point B.
* Les éléments volent tous à la même vitesse.
2. Le travelling overwatch.
* A utiliser dans une zone à risque, dans laquelle on s'attend à une faible probabilité de menaces.
* Méthode relativement rapide, dans une situation où la vitesse reste primordiale.
* Chaque élément doit surveiller l'appareil devant lui, avec une vision à 360° (autrement dit, ne plongez pas la tête dans vos instruments, regardez dehors).
* Les aéronefs sont libres d'adapter leur vitesse pour une surveillance optimale (2 surveille 1 ; 3 surveille 2 ; etc...)
3. Le bounding overwatch.
* A utiliser dans une zone hostile, où le risque de menace est élevé ou certains.
* Méthode lente, dans laquelle le dispositif procède à un déplacement "en tiroir" (l'un bouge, les autres surveillent).
* L'aéronef (les aéronefs) en surveillance doivent impérativement regarder dehors, la recherche de contact avec l'avionique ne doit pas se faire pendant cette phase, sous peine de rater un départ missile fatal pour l'aéronef en mouvement.
* En cas de feu (missile, obus, balle) :
- prévenir l'élément en mouvement
- MAINTENIR la surveillance, ne pas chercher l'auteur du départ de feu
- Visualiser un point de repère qui permettra de chercher la menace lorsque l'élément en déplacement est en sécurité.
4. Le area cleaning.
* A utiliser lorsqu'un appareil doit s'approcher pour vérifier la destruction de la menace.
* Cette technique n'est donc pas systématique, si la confirmation peut s'obtenir en restant à distance.
* Similaire au bounding overwatch : un élément avance, les autres surveillent.
* L'élément avançant ne doit pas avancer droit vers l'ennemi. Préférez si possible vous approcher en cercle, en gardant la zone ennemi sur les 10h00 / 02h00 de l'appareil. A défaut de progresser en cercle, avancer vers la zone en "zig zag", en faisant des virages à 90°.
* L'élément avançant doit avoir conscience de l'emplacement des éléments le surveillant : il ne doit pas sortir du champ de vision de ses éléments.
* Possibilité, en fonction de la taille du dispositif, d'avoir deux éléments en déplacement, et sur des axes différents.
D. Les types d'attaque.
1. L'attaque en stationnaire
Méthode principale d'attaque dans les conflits sur lesquels s'opposent des armées modernes.
Les hélicoptères sont placés en utilisant la technique du "bounding overwatch", en prenant des visuels sous différents angles, tout en maintenant la surveillance sur les appareils du dispositif.
Avantages :
* Permet de rester discret
* Permet de tirer et de se mettre à couvert rapidement
* Cette tactique assure le meilleur taux de survie
Inconvénients :
* Ne permet pas toujours d'employer l'armement à portée maximale, sauf tire en LOAL.
* L'appareil est très peu manoeuvrant
2. L'attaque en pallier
Méthode utilisée lorsque la menace anti-aérienne est faible ou inexistante.
Cette méthode doit aussi être appliquée lorsque la menace a été réduite, et que l'un des éléments du dispositif approche de la zone hostile (cf section C. point 4. Area cleaning)
Les hélicoptères se mettent soit en ligne de front, soit en colonne, à une altitude "élevée" (pour un hélicoptère en tout cas).
Avantages :
* Permet de tirer aux portées maximales car la visibilité est élevée
* Permet de garder de la vitesse et de l'altitude pour manoeuvrer
* Permet d'employer l'ensemble des armes (canon, roquettes, missiles, bombes, containers à sous munitions)
Inconvénients :
* Risque élevé de détection
* Danger en cas de SAM longue portée, pour lesquels les départs ne seraient pas visibles des éléments en surveillance
3. L'attaque en piqué
Méthode utilisée pour traiter des cibles ponctuelles. Applicable pour "finir le travail" quand les menaces principales ont été éliminées.
Souvent, les hélicoptères se mettent en colonne, et passent tour à tour sur les cibles restant à traiter.
Avantages :
* Permet de tirer aux portées maximales car la visibilité est élevée
* Après la passe, permet d'évacuer la zone avec une vitesse élevée et une altitude basse
* Permet d'employer l'ensemble des armes, bien que sur la phase de piqué, le canon et les roquettes sont prioritaires.
Inconvénients :
* Risque élevé de détection
* Danger en cas de SAM longue portée, pour lesquels les départs ne seraient pas visibles des éléments en surveillance
* Risque de survitesse, et donc d'accident, si le pilote ne fait pas attention.
4. L'attaque en "pop-up"
Méthode qui permet une approche haute vitesse à basse altitude, puis de monter le temps d'un tir, et de repartir, en haute vitesse à basse altitude.
Avantages :
* Permet d'arriver de façon discrète
* Permet de tirer aux portées maximales car la visibilité devient élevée suite au "pop-up"
* Permet de garder sa vitesse, donc sa manoeuvrabilité
Inconvénients :
* Appareils exposé pendant la prise d'altitude du "pop-up"
* Si le pilote calcule mal son point de "pop-up", risque de survoler les lignes ennemies, à cause de la vitesse
* L'acquisition de la cible doit être rapide. A défaut, le temps d'exposition sera prolongé, au risque de se faire détruire par un SAM longue portée.
Spoiler
Outre les tactiques et techniques expliquées ci-dessus, le choix est important, et définit en fonction du contexte.
I. En règles générale :
A. Vol "haute altitude" avec mouvement.
On adoptera un vol haute altitude en mouvement lorsque l'environnement est de "basse intensité", c'est à dire qu'il y a peu, voir pas de SAM longue portée dans la zone. L'avantage de l'Apache est qu'il possède un ASE, équivalent d'un RWR, qui vous indique si un radar est en "searching" (recherche) ; "tracking" (verrouillé) ou "firing" (il dirige le missile, j'ai un doute sur le terme, je ne me suis pas fait tirer dessus par un radar pour l'instant).
Exemple : mission de contre-insurrection type "Afghanistan".
B. Vol "basse altitude" faible vitesse.
On adoptera un vol basse altitude, à vitesse modéré, lorsque la discrétion est de mise (se faire repérer, visuellement ou électroniquement, au dernier moment). Cela suppose que la zone de travail doit être clairement définie. Nous sommes certes sur de la recherche et destruction, mais limité à la fois dans l'espace et dans le temps.
Exemple : mission d'infiltration et destruction d'assets style "Lybie"
C. Vol NOE en stationnaire.
On adoptera un vol NOE (Nap Of the Earth) lorsque l'environnement est de "haute intensité", et qu'il faut réussir à s'approcher pour détruire une cible couverte par des défenses anti-aériennes.
Dans ce cas, il est recommandé de ne pas s'exposer au dessus des obstacles, et de tirer en LOAL.
Deux possibilités s'offrent à nous en Apache :
- Tirer sur un laser émis par une autre unité
- Laisser dépasser le radome, et engager avec le FCR (pas encore dispo dans DCS)
Exemple : pas encore vécu de façon opérationnel à ma connaissance, mais scénario type guerre froide.
II. Règles spécifique à l'area cleaning
A. Deux apaches présents.
- L'un reste en position pour surveiller, dans l'idéal, il peut même préparer ses missiles pour un tir en buddy lasing. L'Apache en position fixe ne tire que sur ordre de celui en mouvement, ou en situation d'urgence.
- L'autre s'approche en zig zag. Il met son CMWS sur "auto". Attention, l'Apache fixe ne doit pas engager, au risque de "saturer" la SA de celui en mouvement.
- Traiter les contact si possible au canon, si impossible, "lase and Store" et faire un tir de missile une fois la zone de danger écarté pour celui en mouvement.
B. Quatre apache ou plus.
- En premier lieu, s'assurer que les abords de l'objectifs sont nettoyés, et que l'on peut faire le tour complet.
- Deux Apache restent fixes, pour surveiller, idéalement tirer en buddy lasing.
- Un Apache se met en mouvement, en restant à environ 5 / 6 km de l'objectif. Il maintient le TADS en "gimbal" (limite de débattement horizontale). Il fait le tour complet de l'objectif, afin d'avoir un visuel complet à 360°, il peut "buddy lase" des contacts ou "lase & store".
- Un autre Apache approche en zigzag, et fait le tour de l'objectif également, entre 0.8 / 1.5 km, afin de pouvoir engager des cibles d'opportunité au canon / roquettes.
- Les CMWS des Apaches sont en "auto".
I. En règles générale :
A. Vol "haute altitude" avec mouvement.
On adoptera un vol haute altitude en mouvement lorsque l'environnement est de "basse intensité", c'est à dire qu'il y a peu, voir pas de SAM longue portée dans la zone. L'avantage de l'Apache est qu'il possède un ASE, équivalent d'un RWR, qui vous indique si un radar est en "searching" (recherche) ; "tracking" (verrouillé) ou "firing" (il dirige le missile, j'ai un doute sur le terme, je ne me suis pas fait tirer dessus par un radar pour l'instant).
Exemple : mission de contre-insurrection type "Afghanistan".
B. Vol "basse altitude" faible vitesse.
On adoptera un vol basse altitude, à vitesse modéré, lorsque la discrétion est de mise (se faire repérer, visuellement ou électroniquement, au dernier moment). Cela suppose que la zone de travail doit être clairement définie. Nous sommes certes sur de la recherche et destruction, mais limité à la fois dans l'espace et dans le temps.
Exemple : mission d'infiltration et destruction d'assets style "Lybie"
C. Vol NOE en stationnaire.
On adoptera un vol NOE (Nap Of the Earth) lorsque l'environnement est de "haute intensité", et qu'il faut réussir à s'approcher pour détruire une cible couverte par des défenses anti-aériennes.
Dans ce cas, il est recommandé de ne pas s'exposer au dessus des obstacles, et de tirer en LOAL.
Deux possibilités s'offrent à nous en Apache :
- Tirer sur un laser émis par une autre unité
- Laisser dépasser le radome, et engager avec le FCR (pas encore dispo dans DCS)
Exemple : pas encore vécu de façon opérationnel à ma connaissance, mais scénario type guerre froide.
II. Règles spécifique à l'area cleaning
A. Deux apaches présents.
- L'un reste en position pour surveiller, dans l'idéal, il peut même préparer ses missiles pour un tir en buddy lasing. L'Apache en position fixe ne tire que sur ordre de celui en mouvement, ou en situation d'urgence.
- L'autre s'approche en zig zag. Il met son CMWS sur "auto". Attention, l'Apache fixe ne doit pas engager, au risque de "saturer" la SA de celui en mouvement.
- Traiter les contact si possible au canon, si impossible, "lase and Store" et faire un tir de missile une fois la zone de danger écarté pour celui en mouvement.
B. Quatre apache ou plus.
- En premier lieu, s'assurer que les abords de l'objectifs sont nettoyés, et que l'on peut faire le tour complet.
- Deux Apache restent fixes, pour surveiller, idéalement tirer en buddy lasing.
- Un Apache se met en mouvement, en restant à environ 5 / 6 km de l'objectif. Il maintient le TADS en "gimbal" (limite de débattement horizontale). Il fait le tour complet de l'objectif, afin d'avoir un visuel complet à 360°, il peut "buddy lase" des contacts ou "lase & store".
- Un autre Apache approche en zigzag, et fait le tour de l'objectif également, entre 0.8 / 1.5 km, afin de pouvoir engager des cibles d'opportunité au canon / roquettes.
- Les CMWS des Apaches sont en "auto".
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